Je pense que de nouvelles portes s’ouvriront à moi, j’ai le sentiment d’évoluer chez Les Menues. Je fais partie de cette aventure, et j’espère y faire un long voyage.
Témoignage de Miguel, 2 ans chez les menues
Quel type de travail as-tu eu avant d’arriver en France ?
Au Sri Lanka, j’étais étudiant à la Wayamba University. J’ai été diplômé d’un Bachelor en gestion d’entreprise. Après mes études, j’ai travaillé deux ans chez MAS Holdings en tant que qu’ingénieur industriel. MAS est une société qui développe et conçoit des produits dans le secteur du textile – nos clients par exemple étaient Victoria Secrets, La Senza. Mes tâches étaient diverses, comme le calcul des temps de couture, la détermination des machines nécessaires ainsi que leurs modifications pour améliorer la productivité. Je devais également coacher les équipes lorsque l’entreprise adoptait de nouveaux styles de management.
Pourquoi es-tu venu en France ?
Je suis venu en France à cause d’un conflit en cours avec un parti politique Sri-Lankais.
A quelle date as-tu intégré La société Les Menues pour la première fois et sous quel contrat ?
Le chef Chan, qui est un bon ami de mon frère, m’avait dirigé vers une société qui proposait des extras à d’autres entreprises dans le milieu de la restauration et de l’événementiel, dont Les Menues. C’est ainsi que j’ai rejoint l’équipe Les Menues fin février 2018 en tant qu’extra. En Septembre 2018, quelques mois seulement après ma première mission avec Les Menues, j’ai signé mon CDI.
Selon toi pourquoi la Direction a choisi de t’embaucher en CDI ?
Je pense que c’est lié au contexte de l’entreprise. A ce moment-là, l’activité n’était pas aussi importante. Puis lorsqu’on a commencé à avoir de plus en plus de commande la production s’est accélérée, je me suis investi et je travaillais vraiment dur. Je ne connaissais pas le monde de la cuisine, mais j’arrivais malgré tout à suivre la cadence et m’adapter grâce à l’accompagnement des chefs. Je pense que Valentin, le directeur de l’entreprise, a su relever mes compétences, j’assimilais rapidement les tâches qui m’étaient confiées.
Quelles ont été tes tâches lors de tes premières missions au sein de l’entreprise ?
Au début, j’étais à la plonge. Je rangeais et nettoyais le matériel. Petit à petit, avec l’encadrement du directeur de laboratoire, j’ai commencé à apprendre le métier de chef et les processus de production. Aujourd’hui, je m’occupe essentiellement de la préparation des baguettes, bagels et focaccias. Mais depuis peu, je produis également les pièces cocktails, et ça me plait beaucoup.
Quels ont été les temps forts de ta trajectoire de carrière ?
J’ai vraiment tout apprécié. Je n’arrive pas à mettre « le doigt » sur le meilleur moment, tout était nouveau pour moi, au laboratoire comme sur les prestations. J’aime me rendre sur les événements, ça me permet de voir comment sont dressées les pièces que je produis en laboratoire. Ça me motive à faire de mon mieux pour que la préparation en amont soit parfaite. Aller sur les prestations me permet également de rencontrer de nouvelles personnes et d’échanger avec les équipes sur place. Je suis fier car j’ai appris beaucoup de choses en très peu de temps. J’ai eu l’opportunité de découvrir un nouveau métier, notamment lié à la gastronomie française. Je suis fier de ce que j’ai accompli et d’avoir su mobiliser de nouvelles compétences.
Quels ont été les moyens mis en place par Les Menues pour te former en qualité de chef ?
La barrière de langue me posait problème, j’ai eu des difficultés à comprendre les directives. Mais l’équipe s’est bien adaptée et, heureusement, la plupart de mes collègues parlent très bien anglais. Mes supérieurs m’ont formé puis m’ont rapidement fait confiance. Le chef Chan (avec qui je suis arrivé au début) me répétait souvent « tu es capable de faire ça, tu peux endosser ces responsabilités-là ». Valentin me disait la même chose. Avant août 2018, je travaillais avec le chef Chan : il était de matinée, et moi d’après-midi. Valentin me répétait souvent « tu es le chef responsable cet après-midi ». En me donnant toutes ces responsabilités, j’ai appris énormément et j’ai gagné en maturité dans mon travail. Les chefs étaient bienveillants avec moi. Ça n’a pas été facile tous les jours, mais je suis resté concentré sur mon travail. Ils m’ont beaucoup soutenu, malgré toutes mes questions, ils étaient très compréhensifs et m’apprenaient le métier.
L’entreprise t’accompagne-t-elle sur d’autres problématiques ?
Oui énormément. Lorsque j’ai eu un souci avec mon visa, la Direction m’a tout de suite apporté son aide en faisant une demande à la préfecture pour que je puisse avoir un visa d’immigration.
Aujourd’hui est-ce que tu peux assurer un service au même titre qu’un autre chef de l’entreprise ? Quelles sont tes aspirations de demain ?
Parfois je m’en sens capable, mais je n’ai pas été formé à toutes les procédures. Par exemple, je saurais cuisiner les pièces du menu actuel, mais si elles étaient amenées à être modifiées, je ne pourrais pas les reproduire. Je pense que de nouvelles portes s’ouvriront à moi, j’ai le sentiment d’évoluer chez Les Menues. Je fais partie de cette aventure, et j’espère y faire un long voyage.
“Quand j’ai commencé chez Les Menues, c’était une toute petite structure, et certains jours étaient très fatigants. Les responsables manageaient absolument tout, la cuisine comme la logistique. Lorsque l’on produisait en cuisine, il y avait souvent beaucoup de restes. Mais aujourd’hui, grâce à Nedjib et Carlos, nous sommes plus attentifs aux quantités réalisées et évitons le gaspillage.”
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